Ce procédé a fait ses preuves depuis une quinzaine d'années dans tous les domaines et à tous les stades de production.
Prototypage
L'impression 3D s'impose depuis 2009 dans tous les studios de design comme une solution au prototypage rapide et à bas coût, permettant de multiplier les itérations avant la conception finale.
Production
Depuis le début de la démocratisation de l'impression 3D, les machines sont devenues plus abordables et de plus en plus fiables. Il est désormais possible de créer ce qu'on appelle une ferme, avec plusieurs imprimantes 3D pour répondre rapidement à des demandes de séries d'objets. C'est le cas dans notre studio.
Un procédé "additif", zéro déchet
Ce procédé, dit "additif" n'utilise que le matériau dont il a besoin pour fabriquer un objet. Il arrive cependant qu'une impression 3D n'arrive pas à son terme à cause de nombreux problèmes techniques. Dans ce cas, les chutes sont stockées pour être réutilisées (broyées en granulat, et réextrudées pour une nouvelle utilisation en impression 3D).
Cest-à-dire qu'aucun déchet n'est produit par cette machine.
Un matériau bio-sourcé
L'impression 3D dont nous disposons utilise un matériau bio-sourcé appelé PLA, le plus souvent à base d'amidon de maïs. Ce matériau est réutilisable quelques fois en impression 3D avant de finir sa course dans d'autres projet moins exigeants (pressage, moulage...)
Pour l'impression 3D, le PLA se présente dans le commerce sous forme de bobines.